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Kiyosa

Magatama

Seishin

samedi 13 mars 2004, par Areyos Alektor

Pénétrons de plein pied dans les légendes et croyances japonaise avec ce titre fort bien architecturé qui loupe de peu le podium tant discuté des meilleurs jeux d’action moderne.

Team Breakout

Ce nouveau Microsoft Game studio se démarque dès le départ par le fait d’être dirigé par Kawai Hiroshi. Il a officié chez Square Soft en temps que lead programmeur sur Final Fantasy VII et IX, rien que ça. Il faut dire que tout a était fait pour que de grosses équipes japonaises sortent des titres aguicheurs pour promouvoir la machine. Un des points noirs c’était l’absence de RPG nippon, la pente est plutôt difficile à monter mais la sortie du tunnel pourrait ne plus être très éloignée grâce à l’arrivée de True Fantasy Live Online développé par Level-5 (Dark Cloud , Dark Chronicle et Dragon Quest VIII) pour le compte de Microsoft.

Pour en revenir à cette « jeune » équipe, leur première prestation met bien en avant le talent qui y règne. Seulement ce premier projet montre aussi que le talent ne suffit pas pour faire un titre dévastateur, au mieux on obtient une belle démonstration (un des gros problèmes que l’on pouvait reprocher à Psygnosis par exemple). Leur but était avant tout de produire un jeu qui soit beau et surtout proposant un gameplay efficace et simple. Il leur a fallut 1 an et demi pour y parvenir, avec l’optique de tout centrer sur l’action avec un système misant sur la limpidité des mouvements et des manœuvres plutôt qu’une grande interactivité.

Shinato

  • Shintô :

Tout comme Otogi, Magatama s’inspire de véritables éléments présents dans la culture japonaise ne serait ce que par son nom. Il part notamment de la religion shintoïste qui a donné lieu au nom du héros (Shinato) mais aussi du modèle duquel il s’imprègne tendant vers la spiritualité et l’accompagnement par les esprits ancrés en toute partie de l’univers. On peut s’en rendre compte lorsque l’on observe les différents objets présents, ainsi que la grande importance des miroirs et des orbes (d’Influences). Orochi est dans un sens lui même un esprit, si on se réfère au fait qu’il en engloutit pour assurer sa survit ce qui montre une référence à leur nature et le lien qui forme le tout en le plaçant au centre, mais tendant à produire la mort et la désolation ce qui ne correspond pas à un équilibre née de la pureté puisque créé par un esprit malveillant. Les esprits sont appelés Kami et symbolise la vie (la pluie, le vent ...), ceux sont les dieux du Shintô, Shintô qui ne possède pas de créateur proprement dit ni d’écrits le définissant. Tout repose sur la recherche de la pureté par le biais de rîtes, de prières et d’offrandes aux esprits. Les temples sont les lieux dits pour les esprits, ils sont leur lieu de vie autant que les éléments.

Le Shintô, qui signifie le chemin des dieux, est apparu au 6eme siècle. Son histoire se mêle et s’entre mêle avec celle du Bouddhisme, tout en restant bien distinct au sein d’une co-habitation qui n’a pas toujours était aisée. La religion est restée longtemps lié à l’Empereur et à l’état. Il fait appel à des objets ayant des propriétés qui leurs sont propres comme les Katanas, les Kagamis (miroirs) et les Magatamas (pierres incurvés, que vous connaissez bien grâce à Blue Seed).

  • Scenario :

Le peuple d’Izumo a été le premier à découvrir les plans de Monkan et à prendre des décisions pour arranger la situation. Surveillant tous les temples du Japon, il a été le principal responsable de l’éradication des mauvais esprits qui se sont manifestés sur ce monde depuis les périodes antiques.

Shinato, un Goldslayer possédant des capacités spirituelles extraordinaires, dont le devoir est d’exterminer les monstres, a été envoyé seul avec comme mission de détruire Monkan, qui tente de renverser la capitale. Pour permettre à Shinato de faire face à l’immense puissance de Monkan, l’ordre d’Izumo lui a confié la puissance antique d’Orochi.

La crainte imprègne le coeur des humains dans l’ensemble du Japon médiéval. La guerre de Yamato contre les Shogunate répandra le chaos sur les terres. Afin d’enrayer le coup d’état mené par Monkan, qui préparait ses actions en arrière plan de la scène active de Yamato, le général Shogunate Ashikaga a commencé à enrôler les services des Shroud, une société ninja clandestine. Le Japon est sur le point d’entrer dans une nouvel ère de guerre, destiné a être écris dans les annales de l’histoire ...

Monkan a signé un pacte avec le clan Mikazuchi, de féroce guerrier des montagnes, augmentant la force de son armée rebelle de jour en jour. Utilisant des arts oubliés de Subera lui venant de ses ancêtres, Monkan a également ouvert un portail vers le monde d’outre bas, lâchant des hordes de démons sur terre.

Pendant l’âge des dieux, Susanoo-no-Mikoto (Mikoto : titre donné aux chefs de clans) est descendu des cieux pour se rendre près du Fleuve Fertile à Izumo. Sentant la présence de personnes, il a détourné son chemin afin de rencontrer un vieux couple en larmes, portant une jeune fille. Demandant ce qui leur arrivait, ils lui ont racontés : « Nous avions huit filles, mais tous les ans une d’entre elles est dévorée par un monstre affreux. L’heure est de nouveau venu pour ce monstre d’apparaître ».
Le couple a décrit le monstre comme ayant les yeux rouges de sang, huit têtes et queues, et que son nom est Yamato-no-Orochi.
En entendant l’histoire tragique du couple, Susano décida de s’occuper d’Orochi. La bataille s’ensuivit d’une fin glorieuse pour Susanoo-no-Mikato, et depuis, l’ordre d’Izumo en a la garde. Une recherche postérieure a indiqué que non seulement la bête s’abreuvait quotidiennement de femmes humaines, mais qu’elle a également dévoré des dieux pour maintenir sa grande puissance et l’équilibre de ses huit têtes.

Susanoo-no-Mikoto est le plus jeune frère d’Amaterasu Ômikami. Selon les légendes, il ne pouvait parvenir à contenir sa grande puissance ce qui causa de nombreuses perturbations chez les dieux. Il fut banni par le passé de Takama-no-Hara mais il vaincu Orochi ce qui lui a permis d’être considéré comme une entité bienveillante par la suite.

  • Personnage :

Shinato : Née à Izumo, Shinato a été entraîné aux arts secrets des Godslayers depuis sa plus tendre enfance. Il utilise une paire de lames appelées Yin et Yang.

Kureha : Kureha est une danseuse qui officie au sein d’une troupe itinérante. Elle a toujours été sur la route tout au long de sa vie, elle est sur la voie de la sagesse et promulgue à Shinato ses précieux conseils.

Monkan : Monkan est un haut prêtre possédant une horrible apparence. Il est un praticien du paganisme versé dans l’art de la magie noire, il cherche à posséder la grande puissance de Yamato.

Ashikaga : c’est un général Shogunate, il se dirige vers la capitale pour contrecarrer les plans de Monkan et son coup d’état

Kusunoki : il est le chef du clan Mikazuchi, il s’est aligné sur les visées de Monkan dans le but de préserver son clan.

Douyo : cette femme général combat au coté de Ashikaga. Elle a envoyé les Shroud à travers toutes les terres afin de s’opposer aux ambitions de Monkan.

Orochi : Il vous accompagnera tout au long de l’aventure et verra sa forme évoluer au fur et à mesure que sa puissance en fera de même. Lorsque la jauge d’aura est suffisamment pleine vous pourrez faire appel à lui en appuyant sur le bouton X ce qui lui fera effectuer l’attaque du dragon. Lorsque que vous frapper les ennemis vous remplissez la jauge, mais si en plus vous vous acharnez sur le même ennemi un œil apparaîtra dessus. Cela aura pour effet de locker l’ennemi en faveur d’Orochi qui se chargera de l’attaquer à vos cotés. Le nombre d’œil au départ est de 1 mais vous aurez la possibilité d’en augmenter la valeur. Lorsque vous ferez des combos n’oubliez pas de faire l’attaque du Dragon pour générer un flux intense d’attaques envers vos adverses pour créer un mur pulvérisateur entre vous et eux.

  • L’univers :

Afin de défendre le monde face aux montres et autres cataclysmes surnaturels dus aux forces occultes, des hommes ont été entraînés en vue de devenir les Godslayers. Leur grande force provient surtout de hautes capacités spirituels leur conférant un potentiel hors normes les aidant vis à vis de leurs taches.

Une puissance mystique est transmise aux Godslayers par le biais de leurs tatouages, provenant d’un art secret. Ces tatouages leur permettant aussi de communiquer avec les dieux. Ils sont combinés avec les doubles épées qu’utilisent ces guerriers. Elles sont de longueur égale et portent le nom de Yin et Yang.

Des sphères étranges appelées les Orbes d’Influences permettent à Shinato et Orochi d’augmenter leurs pouvoirs et capacités. Elles influent sur la forme et nature d’Orochi en étant placées sur sa tête, vous pouvez toutes les mélangés et créer des combinaisons en fonction de vos choix (vous ne pouvez en mettre qu’un certain nombre qui évolue en cours de route).

L’univers du jeu se découpe en 6 parties :

    • Izumo : La ville de Shinato est gouvernée par l’ordre d’Izumo, elle a la lourde tâche de veiller à contenir Orochi.
    • Ethereal Capital : Shinato a infiltré la capital suite à sa mission pour défaire Monkan. Il a découvert que la ville est habitée par une force surnaturelle et envahit par des monstres qui ne sont pas de ce monde
    • Precipice of Splendor : Le château sacré de Kusonoki, connu sous le nom du château Chihaya, se trouve sur cette montagne. Une rumeur dit que s’y trouve un mystérieux miroir appartenant depuis des générations à la famille de Kusonoki ...
    • Hidden Gate Ridge : Cette mystérieuse et étrange montagne est connu pour avoir d’étranges précipices escarpés. Taillant sa voie à travers les forêts de bambou et suivant la trace d’animaux, Shinato décryptera peut être le mystère des quatre dieux ...
    • Black Wing Crag : Shinato se dirige vers le rocher Black Wing dans le but de découvrir le mystérieux secret des quatre dieux et pour accorder le plein pouvoir à Orochi ...
    • Peak of Immortality : La légende des quatres dieux prend toute son ampleur sur cette crête sacrée. Mais de nombreux obstacles vont ralentir Shinato sur sa route.

Le jeu

  • Système de jeu :

A certains endroits se trouvent des cloches magiques d’où émane une aura dorée. Elles sont les points essentiels de chaque tableau, pour passer à la suite il vous faudra les détruire. Seulement elles sont protégées par un bouclier énergétique. Pour vous en débarrasser il vous faut vous éliminer tout les ennemis l’environnants, puis utiliser l’attaque du Dragon pour exploser la cloche.

Pour utiliser l’attaque du Dragon il faut appuyer sur le bouton X, mais seulement quand votre jauge d’aura est suffisamment remplie. Pour ce faire il suffit de fracasser régulièrement du vilain, ou la cible.

Au fur et à mesure de l’avancement dans le jeu des informations sont débloquées. Vous pouvez y accéder par le biais du menu joueur, les nouvelles sont surlignées. Il est conseiller de les consulter afin de mieux comprendre l’histoire et son déroulement, mais aussi ce que l’on attend de vous. Kureha vous seras de même très utile, elle vous promulguera régulièrement des conseils et informations avant d’entrer dans les niveaux afin de savoir quoi faire.

Les miroirs des quatre dieux, eux même au nombre de quatre, sont une partie essentielle de l’histoire et s’avèrent la clé pour avancer dans le jeu. Néanmoins pas d’inquiétudes le jeu étant linéaire cela ne présentera pas de difficultés. Au début du jeu vous avez peu d’informations les concernant.

Le jeu exploite bien la manette, ils ont su en tirer parti pour permettre un gameplay efficace et accessible. Malgré le nombre important de possibilités qui vous sont offertes il ne présente pas de véritable faille dans son contrôle.

Le stick gauche sert en tout logique à se déplacer dans les menus ou en cours de jeu à contrôler Shinato. Le stick droit quant à lui sert à recentrer la caméra. Celle-ci par contre n’est pas exempte de défauts puisqu’elle vous gênera parfois notamment pour les sauts. Le manque de lock se fait désagréablement sentir en ce qui la concerne. Outre la caméra vous pourrez en appuyant dessus faire incanter Orochi mais seulement dans certains cas.

Le bouton START sert à valider les choix et passer à l’écran suivant, au contraire de BACK qui sert lui à annuler.
La croix directionnelle vient compléter la caméra puisqu’elle vous permet de changer de point de vue pour passer en vue subjective.
Le trigger gauche permet de se mettre en garde mais aussi de remettre à zéro la caméra. Le trigger droit lui permet de faire des esquives grâce à des flips aussi bien sur les cotés qu’en arrière (il faut maintenir appuyer le trigger de droite et appuyez sur une direction et A) ce qui couplé avec les attaques permet de créer un véritable ballet aérien à base de coups de lame et de mouvements très souple (vous pouvez frapper lorsque Shinato à réaliser la moitié du flip ce qui lui fera faire une attaque en roulé boulet).

Le bouton A sert à sauter et à la même chose que START dans les menus, le B lui est utiliser pour les attaques. Je dis « les » car suivant le nombre de fois (jusqu’à 4) où vous appuierais et pendant combien de temps seront générés des enchaînements (par exemple appuyer 3 fois de suite et en laissant à la fin le bouton B enfoncer lui fera faire une pirouette). Le bouton Y permet d’enclenché la furie quand la jauge idoine est pleine (attention à ne pas trop attendre dans ce cas sinon vous ne pourrais plus l’utiliser). Celle-ci consiste en le fait que Orochi tournoie tout autour de vous à grande vitesse en s’élevant ce qui créé une bourrasque d’énergie qui va frapper violemment les ennemis proche de vous. Attention toutefois car vous n’êtes pas invincible pendant ce temps. Lors de cette action le jeu se ralentie et affiche un ensemble de jolis effets visuels donnant un petit coté psychédélique au rendu. Le dernier bouton utilisé est le X qui va donner l’ordre à Orochi d’effectuer l’attaque du Dragon.

Il est possible de sauvegarder à n’importe quel moment sur la carte, mais étrangement vous serez limité à pouvoir en créer 8. Etant donné que la console possède un disque dur notamment dédié à cette tâche ce n’est pas très fin de leur part. Pour chaque sauvegarde est indiqué le temps de jeu (lorsque vous perdez le temps reprend à son dernier état avant l’entrée dans un lieu), la date et le lieu. Dans le menu option vous pourrais régler le son, la manette, l’écran et accéder aux évaluations (qui vous ont été donné à chaque passage finit) au sein d’un classement.

Pour vous déplacer sur la carte vous avez 2 choix, le premier consistant à se déplacer comme en cours de jeu. Le second choix, plus rapide, consiste à passer par le menu et à choisir le lieu. Une fois entrer dans l’endroit choisit les déplacements sont du même type que n’importe quel beat them all en 3D.

Pendant le jeu un radar est affiché en haut à droite et vous indiques votre position (en blanc), les ennemis (en bleu) et les principaux ennemis (en jaunes). En plus de cela différentes informations sont signalées à l’écran : la barre de vie (tout en bas en vert), la jauge d’aura (juste au-dessus de la barre de vie), la jauge pour la furie (la sphère) et le nombre d’ennemis pouvant être locké par Orochi (indiqué par des yeux juste au dessus de la sphère).

Lorsque vous passez en vue subjective avec la croix multidirectionnelle vous aurez un curseur en plein milieu de la vue pour vous permettre de viser. Cette vue vous sera particulièrement utile pour envoyer Orochi attaquer quelque chose en particulier (cloche, ennemis, boss ...). Il vous faudra utiliser le bouton Y et évidemment avoir la jauge d’aura suffisamment remplie. Lorsque vous l’utilisez vous restez exposé, si vous vous faites toucher la vue repassera en caméra.

Quand vous passez le jeu en pause (avec START) vous pouvez reprendre la partie ou la quitter ce qui vous ramènera sur la carte. Le tableau d’observations de vos prouesses apparaîtra à chaque fois que vous finissez un stage. Il vous y seras indiquer le nombre d’ennemis tués, le nombre maximum d’ennemis tués en même temps par une attaque du Dragon, le nombre maximum de combo (enchaînement) effectué en 1 fois, le temps passer pour finir le stage, une notation de vos performances et le nombre d’Orbe d’Influence obtenue. Lorsque Shinato meurt, vous avez 30 secondes pour vous décider à continuer la partie ou non, ce qui dans le cas contraire vous ramènera à l’écran titre.

En cours de jeux vous pourrez récupérer différents objets. Outre les Orbes d’Influences qui agiront sur Orochi vous trouverez aussi les 4 quatre miroirs (qui ont un lien aussi avec Orochi ...), des talismans qui rempliront la jauge d’aura, des yeux d’Orochi qui vont augmenter le nombre d’ennemis qu’il peut locker, des urnes d’encens qui permettent de récupérer de l’énergie, des sorts d’accélérations qui permettront à la jauge d’aura de se remplir plus vite, des sorts de ralentissement qui permettront à la jauge de se vider plus lentement.

  • Réalisation :

Pendant le lancement du jeu et les premières minutes on se dit que l’on est face à un clone d’Otogi tant l’ambiance semble y tendre. Mais dès que le jeu démarre vraiment on se rend contre que non, le jeu possède sa propre identité. C’est tant mieux car c’est ce qui lui permet d’être porté par le vent de la nouveauté, avec une mise en scène intéressante.

Au niveau des graphismes le résultat est magnifique, auréolé d’une beauté plastique qui colle bien au genre. Les couleurs sont plutôt de l’ordre du surréalisme malgré une base qui ferait penser à un résultat typé réaliste. Il faut dire que la modélisation est exemplaire, que l’on est plutôt habitué à voir ce genre de résultat dans les vidéos qui font usage d’images de synthèse et non pas avec du moteur in-game. Car oui le jeu ne tire nullement partie du DVD pour vous assommer à coup de vidéos tonitruantes et tape à l’œil. Ca n’empêche pas le résultat de l’être, un régal pour les yeux. Les textures y sont aussi pour beaucoup car outre les couleurs (qui sont en harmonie : effets, textures, éclairages ...) se sont leur finesse et soucis du détails qui viendront parfaire un travail que peu d’orfèvres renieraient. Les effets sont nombreux mais sont surtout en importance lors des affrontements avec les boss. Ils sont assez variés et agréables pour ne pas dénaturer le visuel.

Si l’animation ne suivait pas on se serait retrouvé pris dans une séance de torture que nous ont, heureusement, évité ses réalisateurs. L’ensemble est très fluide et suffisamment rapide (adéquation action/scrolling) pour vous plonger au cœur de l’action et des évènements qui égaieront votre aventure. Les mouvements de tout les protagonistes (vous, amis, ennemis et autres) profites d’excellentes animations, que se soit dans leur variétés ou réalisation. De nombreuses petites animations viendront compléter les effets, et la mise en scène qui finira d’enrichir la chorégraphie très cinématographique, moderne.

Le doublage ne fera pas faille parmi les très bon bruitages qui profitent à merveille du 5.1 La profondeur de ce type de rendu ne lasse pas quant il s’agit d’action soutenue. Mais cela resterait bien vide si ce n’était pas nimbé par des musiques de circonstances faisant preuve de chaleur dans une ambiance torride de par la tension qu’elles vous communiquent.

Le personnage répond bien même si j’aurais préféré un coté plus nerveux dans les réactions. La prise en main est simple et efficace, elle ferait merveille s’il n’y avait pas ces problèmes de caméra, et le manque de lock. Le level design est d’excellente facture, donnant vie à des lieux purement imaginatif (même si leurs inspirations sont réelles) qui vous émerveilleront à chaque découverte. La difficulté n’est pas élevé, surtout que le fait d’observer bien souvent en toute quiétude suffira à trouver comment vaincre les « scripts » (ennemis et embûches ?) réduisant d’autant vos obstacles.


Au final

Le jeu regorge de bonnes idées, et fait montre d’un excellent travail du point de vue de la conception. Que se soit la conception des levels, des ennemis ou de la réalisation on sent bien la qualité d’ensemble qui manque malheureusement d’ambition. Si le début est plus que positif et donne envie d’aller voir plus loin ce qu’il y a, ce qui s’y passe, ce n’est plus le cas au bout de plusieurs heures où la lassitude commence à se faire sentir (scénario tout plat, manque de fantaisie et d’éléments accrocheurs). Comme tout Beat Them All qui se respecte l’action est répétitive mais fait tout de même preuve d’un peu de finesse au sein de ce genre de titre assez bourrin par essence. Cela aurait pu ne pas être tenu en rigueur si les situations se montrait variée ... à mais c’est le cas ! d’où viens l’erreur alors ? Et bien tout simplement de ce coté oldschool trop présent comme dans l’IA qui n’est qu’un bête ensemble de scripts sans envergures qui ne vous demanderont rien d’autre que d’être observé pour en venir à bout. Si il y a 10 ans, ou dans un jeu qui en est autant niveau âge, j’en aurais été satisfait les critères de création vidéoludique ont évolués depuis. Le fait d’être confiné dans un petit espace de jeu, qui vous amène à revoir souvent les mêmes lieux, n’arrange pas les chose même si le but à chaque fois est différent et que les phases peuvent être différentes elle aussi. On se retrouve devant un jeu bien construit mais conçu comme un vieux jeu 2D avec un habillage 3D bien d’actualité, accompagné d’un léger manque de fun. Le résultat est sans appel, il ne tiendra pas la longueur face à ses concurrents aux dents longues et acérées.



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